Au printemps, Poulette était toujours là. Immobile pendant tout l'hiver, elle a commencé à sortir de sa cagette, d'abord quelques 50 cm puis de plus en plus loin jusqu'aux portes de la véranda semblant nous faire comprendre qu'elle prendrait bien un peu l'air. Toujours accompagnée de son chien de garde, on la laissait donc dehors et là, on l'a vu se diriger vers le poulailler ( environ 20 m) pour aller voir les copines. Oh ! elle mettait bien la matinée entière pour y arriver et elle restait là jusqu'à 18h, heure à laquelle on la rentrait dans la véranda avec sa soupe comme à l’hôpital. Elle se déplace difficilement, sur la pointe des pattes, la tête en bas se laissant embarquer quelque fois par le poids de celle ci, nous faisant un poirier suivi d'une roulade avant. Malgré ses gros soucis physiques, elle a repris la ponte avec un petit œuf par ci par là , elle nous parle beaucoup, ou c'est peut-être nous qui lui parlons ....
La chaleur étant arrivée, nous l'avons expédié en villégiature sous l'tas d'bois . Un poulailler d'été, en single, éclairé, ventilé:
Coté traitement, c'est simple: Un poudrage du troulala tous les deux jours, en effet comme elle est souvent dans l'herbe, sur le ventre, les parasites s'en donnent à cœur joie. Nous avons réussi à la débarrasser de poux qui lui mangeaient le bas des plumes en lui donnant des bains tièdes avec un peu d'eau de javel, puis allongée sur la chaises longue, lovée dans un peignoir à rayures bleu marine .. non, non, je m'égare !
Voilà les nouvelles de Poulette Rafarin, à vrai dire une poule pleine de volonté ! ( Alain ajoute : et nous aussi !)
